« Le problème est qu’il n’y a plus de vocation ! » s’exclame Annabelle. Et pour cause. « Avant, le métier de banquier était valorisé, les clients nous respectaient. On était un peu les notables du coin. » Aujourd’hui, les conseillers disent subir un nombre croissant d’incivilités, « un phénomène quasiment inexistant il y a quinze ans », assure Fleur.
Pour Isabelle Autier Bury, senior manager au sein du cabinet de conseil Finegan, une des raisons à la perte d’attractivité s’explique par la pression commerciale sur les épaules des conseillers. « La culture des banques reste orientée autour des ‘challenges produits’ : la pression liée aux objectifs peut être mal vécue et surtout en dissonance avec des promesses qui mettent le client au centre des priorités. »
Un article de Florent Vairet, pour Les Echos, consacré aux difficultés rencontrées par nos confrères banquiers, un mal auquel est confronté bien d’autres acteurs dans le secteur des services.